Beaufort 59330


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Paroisse de BEAUFORT

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Ce texte à été recopié en vieux Français (dit vieux François)

Paroisse de Beaufort

A Messieurs les députés du Tiers Etat du haynaut
districq de Maubeuge
En conformité des ordonnances du Roi nous majeurs Echevîns et habitans notable de la paroisse de Beaufort representents Ires respectueusement a Sa Majesté quetant tous nés françois les Citadins ainsy que les villagois de qualité n'appartenons qu'au meure Roi. C'est la voie du peuple qui primitiv(em)ent a donné au monarque Son othorité qui s'étant tant sur nos corps que sur nos biens. Il est donc palpable que le Souverain ne doit partager Sa puissance et Son authorité avec Ses sujets de conditions quelconques, c'est donc en se moment ou se glorieux monarque chéri de son peuple respectueux peut alléguer ce même peuple du haynaut qui ne réclame que la
conservation de ses privilèges se soumetant de payer a l'avenir un impot unique sur les fonds des biens, au lieu d'une quantité onéreuse par leur multiplicité et les frais de perception qui sont innouis. Vos illustres aveux Sire vous ont acquis par leurs conquêtes ou traités un droit de domaine entier sur nous et sur nos biens. De là sont venues nos capitations nos vingtiemes nos tailles et nos corvées, enfin tous les impots possibles, lesquels en y ajoutant les frais de perception vont à l'ifiny, mais vos fidelle sujets Sire ont toujours payer de bonnefoy ces charges pour le soutient de l'état et pour la splendeur du trône. C'est un droit que les villageois se sont fais un devoir de payer en naissant comme national et qu'ils aquitteront volontiers eux et leurs désendans. Mais prostèrnés a vos genouils, déniez ô bien aimé de vos peuples, daigniez Sire écouter leurs lamentations et leurs doléence sur l'oppréssion qui les accable et met le comble à leur calamités.

Nous n'appartenons qu'a vous seul. Nos travaux, nos sueurs, nos personnes et nos biens vous appartiennent aussi. Mais qu'il plaise a votre majesté de se faire rendre compte de la misère du cultivateur et de daigner adoucir et aleger son oppresion.
Sous notre roi nous somme libre et fran. Sous nos seigneur nous sommes serfve. Sous notre roÿ nous somme défendu contre les incursions des ennemis qui voudroient nuire à nos familles, nos personnes et a nos propriétés et nos seigneur nous accable par une infinité des droits prétendu jusqu'ici inconnu a notre Souverain.

D'où proviennent en effets cette fourmillière des droits que nous payons rigoureusement a nos seigneur. Ils ne le ont acquis que par le forme dans le tems de la féodalité barbare. D'où leurs vient cette nuée des droits comme banalité, corvée, quint, requint, relief de derniers ,retrait sur nos aquisition, terage, dime inféodée ou eclésiastique, plantis, chemin vicontiers et autre prix, espèce de vingtièmes ou taxe imposée sur nos possession, rentes seigneuriale, sans compter leurs exemptions qui par conséquent rejaillise encore sur nous tandis que les seigneurs et le moine possède les trois car de propriété et biens fonds du royaume.
Mais auJourdhuy nous ne leurs apartenont plus. Notre liberté nous est restituée. Nous napartenons qua notre roy. Oui Sire nous somme toute à vous. Vous seul avez le droit de lever des impositions domanialles. Sur vos peuples soumis, a vous seul appartient de nous soutenir, nous protéger et nous défendre.


Mais aujourdhuy nous ne leurs apartenont plus. Notre liberté nous est restituée. Nous napartenons qua notre roy. Oui Sire nous somme toute à vous. Vous seul avez le droit de lever des impositions domanialles. Sur vos peuples soumis, a vous seul appartient de nous soutenir, nous protéger et nous défendre.

Les provinces qui par les armes ou traités ont été joint à votre couronne ne payent plus de tribus à leur ancien souverain. Lespagne na plus de droit sur la flandre. La Loiraine né plus redevable à lempereure,
Mais pourquoy donc payons nous toujours en qualité de serve a nos anciens souverain dans la personne de leurs successeur. A quelle titre. Les droits odîeu ils ne peuvent être perçu sans préjudicier a vos domaine sur nous et sans nous mettre dans l'impossibilité de fournir avec aisance aux impositïons qu'il vous plaît exiger de nous.

Le découragement est l'épidémie générale qui s'empare de tous les cultivateurs. Depuis quelques années, le gouvernement a paru plus que jamais attentif pour les biens et amiration de l'agriculture. Ont a composé de société, donné des moyens, des avis en forme de lettre circulaire et de prix.

Mais ces différents moyen sont faibles et innéficace pour empêcher le dépérissement de l'agriculture et la nécessité de laisser la france retourner en frice. C'est aquoy elle tent tous le jour.

Daigné sire connoitre la source du mal. A vous seul et réservé le miracle de sa guérison. Or voyez et touchez les prix du rendage où l'ocassion et le pot de vin n'est qu'une faible partie de la charge du cultivateur. Il vous doit et à juste titre des tailles;vingtièmes et impositions à chaque mesure de terre, et, ce qui ne ce pratique qu'en pays conquis, la taille sur les bestiaux, sur croix de charge pour ce canton de votre royaume. Tout cela quoique considérable est pour notre roy ne ce payant égale d'une endroit à l'autre.

Mais ce terrage, cette dîme, la plus part en par les gros disimateurs propriétaire des trois car des bien de fonds de toute la france.Voila Sire, oui voila le coup de ma sue qui nous assomme. Voila ceux qui accablent notre courage.

Dans certin cantons, le droit de dime, terage, nous prelevant le dixième et dans d'autre le treizième du produit de nos travaux et de nos sueurs, les rendage, imposition, labour, fumure, semence, laboureur, chevaux, ustancile, ouvrier, faucheur, entretien de nos maison, étable ,grange, qu'on calcule la possibilité de suporter ses charges.

Encore a qui sont dévolus les dîmes au haut clergé, aux chapitres, aux riches bénéficiaires et surtout au moine que chevalier de malthe en ont enlevé les trois car, à nos curés, nos pères spirituel et comment sacquitté il des charges inhérentes à leurs dîmes? II se contente de payer une portion au curé, pas encore au vicaire, ouvriers évangéliques, laisse à notre charge le maître d'école, nos église, clocher, cloche, linge d'église, livré pour l'offîce divin, vase sacré, ornement, pin, vin, luminaire, n'entretiennent que le coeur et souvent ils font une sentence du juge qui écrase toute une paroisse une partie de cette dîme et le patrimoine de nos pauvres telle est le mal quendurent vos peuple et pour qui le soufre il pour des gens qui ne devroient rien posséder travailler pour gagner leur subsistance et qui cependant possèdent tous égorgent vos peuple par les trésors énorme qu'il tiennent caché dans leur monastère et amat de grain malgré la sauté qui cause tant de misère et de ravage parmi vos sujets que les dîmes terage que le moine perçoivent comme rente seigneuriale soient mise au néant.

Les dîme inféodée les prétendu terrage et les dime, éclésiastigoe ou suprimée en imposant à chaque mesure de terre selon la valeur du sol une taxe ëcléaïustique sur le fond et en argent pour payer convenablement nos curé et vicaire le surplus être emploiyé entretien et la batis de nos eglise, clocher, cloche, ornement, vace sacré, cimetière, à la retribution' du maître d'école et soulagement de pauvres malade ou bien imposer toute ce charge au décimateur.

Que les majeurs et gens de loy ils soient élus par individus qui composent la paroisse dans l'assemblée qui sera convoquée tous les ans à cet effet. Les seigneurs nome leur offïcier, que ]e manant au moins ayent les même droits. Que le majeur et gens de lo sont il revetu suffisante pour juger le procè d`imjure et raport pour les passages est de emprise sur le terre, sur le débordement pour les bestiaux et raport contre le glaneur.

Que les province du haynaut, flandre et cambresis puisse librement avec
Loue le province du royaume en vin et tous autre denrée sans payer a sortie entrée de france puisqu'il sont eu même françois et gouverné par le même Souverain.

Que la taille de bestieaux dans les trois province susdite soi abolie.
Qu'il soit imposé un droit sans aucune exemption sur le chien. Que la cloture de prairie soit anulée étant préjudiciable au publique. Que le peuple de la campagne étant troublé tous le jour par la visite de imployé,demande une abonement par province soit pour fabrication de la bière en équivalent de droits à imposer de même que sur la consomation de vin et audevie.
Q'il y ait de barière sur la chaussée pour ressevoir le droit pour entretien dicelle chaussée.

Qu'il seroit avantageus au cultivateur que les arbres qui borde la chaussée seré plantée en desat de fosez et non sur le berne ou il cause le plus grand torp au bien qui le avoisine tant par leurs rasine que leur ombrage.

Quand au bien de comune dont nous en some privé qu'elle soit tolérée contre celle qui en possède un tier de leurs teroire.

Ainsÿ fait un autre assemblée à BEAUFORT en notre assemblé le vingt noeuf du mois de mars dix sept cent quatrevingt noeuf.






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