Beaufort 59330


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La terre

Géographie

La Terre

Pour trouver son origine, iI faut remonter à la période de 59 à :51 avant notre ère. Le premier écrivain ayant parlé de la contrée qu'arrose la SAMBRE est CÉSAR, général romain. Lorsque celui-ci voulut s'assurer la conquête des GAULES, il avait résolu de soumettre d'abord la partie la plus belliqueuse de la population, et, comme les plus belliqueux des Gaulois étaient les Belge,il marcha contre eux. Parvenus sur les bords de l'AISNE, ces derniers se soumirent à lui, à l'exception d'un peuple de Leur puissante confédération les Nerviens.
Les Nerviens d'origine germanique étaient venus se fixer en deçà du RHIN cieux siècles avant notre ère et avaient conservé, avec les moeurs de leur race toute l'âpreté et le caractère indomptable des Barbares.n'avaient pas de villes, mais seulement des "oppida"
c'est-à-dire des retraites au milieu des bois fermés par des palissades, des ahans et des quartiers de rochers et dans lesquels

ls s'enfermaient, en temps de guerre, avec leurs troupeaux et leurs instruments de travail.

Leur pays, d'un aspect à peu près semblable à celui qu'offrent encore aujourd'hui certaines contrées de arrondissement d'AVESNES, était entrecoupé de nombreuses forêts, de marécages, de bruyères, de vergers dont les haies se trouvaient composées de ronces, dépines et d'arbres, taillés, courbés et entrelacés de manière â former une espèce de mur impénétrable.
Le général romain s'avança dans la partie méridionale de ce pays la hache la serpe à la main. Le combat fut tellement meurtrier que Jules CÉSAR lui-même courut personnellement
les plus grands dangers. En raison de la supériorité en nombre de leurs adversaires, les Nerviens furent enveloppés, mais au lieu de fuir, ils combattirent avec le courage du désespoir. Des cadavres amoncelés, ils se faisaient un rempart d'où ils lançaienr leurs traits et renvoyaient aux Romains leurs javelots. La bataille cessa faute de combattants.

Les Nerviens étaient réduits de 60 000 guerriers 500 et de leurs 600 chefs i.l n'en restait plus que 3.
CESAR rendit compte de sa victoire â ROME en exaltant en termes pompeux le courage du peuple qu'il venait de vaincre.

CESAR s'installe dès lors et se fortifiaa dans un camp, autrement clit. "Camps de CESAR" qui s'élève à 2 km à l'est d'AVESNES sur l'un des points les plus élevés de la rive gauche de la grande HELPE .

500 ans la contrée ou q`arrose la SAMBRE resta au pouvoir des Romains; durant cette longue période, elle prit un nouvel aspect.

Le campement continuel de plusieurs légions romaines, la construction des voies romaines v firent éclore des germes

de prospérité et,de civilisation. On vit s'élever des hameaux des métairies, des maisons de plaisance, des tours, des forteresses et des temples qui devinrent le noyau de nombreux villages.

Le régime d'AUGUSTE, Empereur romain (décédé en 14), petit neveu de, Jules CESAR fit. partager le pays au début de lère chrétienne en province.

Sous l'occupation romaine , Beaufort dépend du gouverneur de la province installé à BAVAY. A partir de 257 les invasions germanique atteignent la région. Paysans, petits colons et esclaves, rendus misérables par ces dévastations répétées, se soulevèrent :
C'est Ia révolte des Bagaudes.
Ils pillent les campagnes puis les villes. L'Empereur MAXIMIEN réussit à les mater, mais ils récidiveront plusieurs fois par la suite.

En 406 et 407 , les hordes des barbares déferlent sur le Nord: 407 voit le passage des Vandales et 454 celui d`ATTILA.

Perdu au milieu de la forêt Charbonnière qui est alors un des grands territoires de l'Empire Franc, 1e terroir n'est peut-être pas encore peuplé. Le premier possesseur connu est RAGNACAIRE, roi franc installé à CAMBRAI. CLOVIS s`en empare par ruse en 496.

La Charbonnière devient alors territoire d'AUSTRASIE, puis possession de Pépin do LANDEN au VIIe siècle. Il semble cependant qu'entre ces deux dates (496-VIIe siècle), le pays complètement ravagé soit quasiment déserté par ses habitants telle est la rançon de la proximité de la route des invasions la voie TREVES-BAVAY.

Notons encore que Pépin de HERSTAL, en guerre avec Thierri, roi de NEUSTRIE, traverse la région en 690. En 715, RAINFROID, maire du palais de DAGOBERT, traverse la Charbonnière après avoir battu les Austrasiens dans la Forêt de CRUSE. IXe siècle est fertile en événements. Nous faisons alors partie de la LOTHARINGIE. Au partage de 835, nous tombons sous la domination de Louis le GERMANIQUE puis sous celle de LOTHAIRE, à la suite du Traité de VERDUN (843), les Normands font alors leur apparition mais sont défaits à THIME (près de la SAMBRE et de la voie BAVA-COLOGNE) après avoir ruiné l'Abbaye d'HAUTMONT, déjà propriétaire ici.

En 953, CONRAD de LORRAINE, souverain de HAINAUT, livre la région à ses mercenaires hongrois.

C'est vers cette époque que le terme de "Charbonnière" disparaît peu à peu, alors qu'un domaine fait son apparition le Comté de HAINAUT, cité dès 909, propriété de REGNIER 1, qui meurt après 916. Descendante de REGNIER au Long Col, la comtesse RICHILDE, gouverne ensuite le Cointé considérablement agrandi. Pour se défendre contre Robert le Frison, elle inféode ses terres à la Principauté épiscopale de LIEGE, dont acte ratifié le 11 mai 1071, par HENRI, Empereur à AIX--'La-CHAPELLE. LIbérés de leurs inquiétudes au nord, les successeurs de RICHILDE songent à se protéger vers le sud, surtout contre les Seigneurs d'AVESES, leurs plus puissants vassaux. Ils élèvent donc les châteaux-forts de MONS, BEAUMONT et VALENCIENNES.
(4)Dans ce but, le 5ème successeur de RICHILDE, BAUDUIN LE BATISSEUR (mort le 17 ou le 21 décembre 1195) décide, en 1173, de faire construire une tour, contenant une garnison au-delà de 'MAUBEUGE, au village de BEAUFORT.

C'est un témoin qui transcrit l`acte de naissance de notre
village. Gilbert (ou Gislebert) de MONS fut en effet Chancelier à la Cour de BAUDUIN' IV puis de BAUDUIN V. Il était prévôt de MONS dans les deux églises de SAINT_GERMAIN et de SAINTE-WAUDU
voir introdution"12"

En 1272 BEAUFOR: sort de 1a prairie d' AVESNES.

En 1286, l'arbitrage de LOUIS IX connu sous le nom de SAINT-LOUIS,met fin à la querelle des DAMPIERRE et des AVESNES:
La FLANDRE est laissée aux DAMPIERRE et le HAINAUT aux hérities aux gens D'AVESNES.
Des lettres de 1273 de gens de HAINAUT, fils ainé de FEU JEAN D'AVESNES, font connaître que les accors signés entre son père et BAUDUIN D'AVENES, SEIGNEUR DE BEAUMON, stipulent qu'il a été convenu que BAUDUIN et ses héritiers doivent avoir pour leurs part la ville de BEAUFORT et le bois de MAUBEUGE.
Le 3 septembre 1304, JEAN,comte de HAINAUT et HENRI conte de LUXEMBOURG, signe,à la demande du roi PHILIPPE une convention par la qu'elle le comte de LUXEMBOURG renonce en faveur du comte de HAINAUX à ses prétention sur les terres de BIAUFORT moyennant une rente perpétuelle de 2200 livres tournoi que le comte lui assigne sur les terres,ville et chatellerie de RAISMES.

L'an 1336, le mercredi après la toussain, JEAN DE HAINAUX sire de BAUMONT se désérite de la terre de BEAUFORT et d'autres en faveur de Jeanne, sa fille épouse de Louis de CHATILLON, Seigneur d'AVESNES, pour former la dot de 2 000 livres qu'il lui avait promise.

A sa mort, en 1356, les terres du Comté passent à Louis de CHATILLON, comte de BLOIS. Lorsque son épouse, Marie de NAMUR, dame de CHATILLON meurt en 1397, ses biens reviennent à GUILLAUME IV de BAVIERE, comte de HAINAUT. (14)

En 1453, Philippe Le BON, duc de BOURGOGNE, comte de HAINAUT, transfère la seigneurie à Antoine de CROY, son chambellan et conseiller. L'an 1519, Charles QUINT transforme cette engagère en pleine propriété au profit de Guillaume de CROY-CHIEVRES, dit le Sage, son précepteur, et érige les terres en comté. Ses descendants et successeurs furent Philippe, puis, Charles. C'est ce dernier qui fit exécuter entre 1590 et 1610 les dessins de toutes ses propriétés par le peintre Hennuyer Adrien de MONTIGNY et ses collaborateurs.
En 1612 Charles de CROY meurt sans postérité cédant ses biens de CHIMAY et BEAUMONT à son neveu, Alexandre d' AREMBERG , apparenté aux
CROY par sa mère.Son Fils, Ernest de CROY, duc d'AREMBERG, meurt en 1686. Le Comté de BEAUMONT revient à ses cousins, les comtes de BOUSSU LES-MONS de la Maison d'HENIN-LIETARD.
La suite du traité de RYSWICK, qui met fin à la guerre de la Ligue d'AUGSBOURG, la France cède â l'Espagne six villages belges THIRIMONT,BERSILLIES l'ABBAYE, MONTIGNIES-SAINT-CHRISTOPHE, HANTES, PIEUVILLE-SUR-SAMBRE et
LEVAL-SOUS-BEAUM0NT; en échange des trois villages français de BEAUFORT, FERRIERE--LAGRANDE et ROUSIES. Ceux-ci furent définitivement réunis à la prévôté de MAUBEUGE par la déclaration du 29 janvier 1704. (15)
En vertu d'un
arrêt du Parlement de PARIS en date du 31 juillet 1706. BEAUFORT passe, avec la terre de BEAUMONT et celle d'AVESNES, entre les mains du duc d'ORLEANS.
Criblé de dettes, son fils fut contraint par ses créanciers de vendre ses biens en 1787.
En 1788, un garde-bois et chasse réside dans 1e village, tandis que le Sire d'ECLAIBES y détient la haute justice. Le chef-lieu de justice est ECLAIBES, avec pour bailli FABRY; pour procureur fiscal DUMEES et pour greffier GODEFROIT Ces 3 officiers sont gradués eT demeurent à AVESNES. Il y a un sergent d'office, L'auDitoire de campagne est Installé dans les ruines du château d' ECLERBES. (Rapport HENNET 5 juin 1788 - Archives Nationales) .

BEAUFORT acquiert alors à la Révolution le titre de commune libre. (23)


Carte de TASSIGNY
Imprimerie du roy 1758.


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