Beaufort 59330


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l'église et la paroisse

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Vers la fin du IV ème siècle ou le commencement du V ème et en raison du développement du christianisme favorisé par l'Empereur CONSTANTIN ler dit Le Grand, auteur de l'Édit de MILAN rendu en 313, établissant définitivement cette religion nouvelle, l'Église adopta les organisations civiles romaines pour créer des circonscriptions ecclésiastiques Archevêchés, Évêchés, Cités, Décanats et Paroisses.

En 1186, BEAUFORT est déjà une paroisse placée sous le patronage de la Vierge et appartenant au Décanat de MAUBEUGE.

L'abbé d'HAUTMONT est le collateur de la Cure. Celle-ci possède assez de biens pour subvenir à la subsistance d'un prêtre nommé par l'Evêque de CAMBRAI. (16) Il recevait des religieux, pour son entretien, le produit de 34 rasières de terre, de 6 rasières de pré et toute la menue dîme.


Avec sa charpente en bois et son toit de chaume, l'église dut brûler ou être incendiée de nombreuses fois. Le dessin de 1606 nous montre cet édifice construit en pierre bleue du pays. Son clocher était défendu à chaque angle par une tourelle à clocheton qui l'apparente aux églises fortifiées de la THIERACHE. Les vitraux des nefs latérales étaient placés dans 8 petites chapelles dont on a retrouvé l'orientation des murs en débordement lors de l'aménagement du virage de la rue A. BRIAND.

En 1766 son clocher et le corps principal de l'édifice furent entièrement remis à neuf.

L'argenterie fut saisie le 7 germinal An II et déposée à MAUBEUGE. L'église est achetée 7200 F, en bons, par Henry LEMAIRE, qui veut la vendre 1000 F (or) à la commune. Auparavant, l'acquéreur avait voulu la faire démolir par des ouvriers protégés par 4 gendarmes et dragons. Provoquée par la population féminine de la commune, une émeute au cours de laquelle deux ouvriers sont blessés. (28 - L 5028/6 et 5031/2)1914, un vitrail portait encore la date 1440, qui ferait remonter son origine au XVe siècle. Les comptes des Archives du HAINAUT font mention de travaux de restauration en 1500 et 1700, puis 1799.1930, une somme de 50 000 F fut consacrée par la commune de BEAUFORT pour une restauration importante nécessitée par les dommages de la guerre
1914/1918. La date de cette réfection importante est inscrite en chiffres romains dans la partie supérieure de la façade sud du clocher.frères du Couvent Saint-Paul y instaurèrent une Confrérie Notre-Dame au XVIIe siècle. La "Sépulture de Saint Liévin" qui surmonte l'autel de la nef de droite est une copie dun tableau de RUBENS. La chaire et une petite porte en fer travaillé dans la masse (sacristie) sont classés monuments historiques. La chaire fut offerte par le duc d'ORLÉANS. (29 - Tome XXI)

En 1914, le clocher possédait deux cloches
une grosse, fondue en 1833 et nommée Adèle (parrain Adolphe RÉNAUX et marraine : Adèle DESCAMPS);
Une petite fondue en 1854,nommée Céline(parrainDésiré TRAMPONT et marraine : Céline CARNIAX). Elles furent cassées et fondues par l'occupant au cour de la première guerre mondiale.(5)





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