Beaufort 59330


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Guerre 39 / 45

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LES TROUPES A BEAUFORT

En 1938, pas de troupes à BEAUFORT : Mobilisation de 1939 :


Les premiers soldats sont arrivés à Beaufort le 2 septembre 1939.s'agissait du régiment 509. Ce sont les 38ème et 39ème Bataillons de chars d'assaut, Chef de Bataillon (CHEVRE ) P . C . E . M en mairie.

le Compagnie : Capitaine BERTAUX, P.C. café DEBAUMONT 2e Compagnie : Capitaine BOUCHER, Chemin de WATTIGNIES 3e Compagnie : Capitaine RENARD, Chemin VECLAIBES Compagnie d'Echelon : Capitaine BRIDE, rue de l'HOPITAL.

Atelier de réparation : grange de la Ferme de la Tour P.C. du G.B.C. (Lt Colonel AUBRY) Villa Carret. Il est équipé de chars Hotchkiss 35. I1. ma n oe u v r e à ASSEYENT e t participe à des reconnaissances d'emplois dans la région BAVAY, MAUBEUGE, Forêt de TRELON. (Mémorial du 509e R.C.C.).


Le 4 janvier 1940, il fait mouvement. Il est alors remplacé par le Sème Génie dont la roulante est installée à l'Ecole des Garçons. Sont arrivés ensuite les Sénégalais (cavalerie), ils venaient de SOUS LE BOIS. Le llême Génie est arrivé aux environs de Février/mars 1940. II est resté jusqu'au mois d'avril.


Ce régiment fut ensuite remplacé par les Dragons. Radio STUTTGART avait annoncé leur arrivée dans la région de MAUBEUGE. Ils vont rester à BEAUFORT environ deux mois. Leur poste de commandement était situé à ROPSIES, chez Emile QUINZIN (estaminet). Ils sont partis dès que les Allemands ont attaqué : La P.D.L.M. Première

Division Légère Mécanique.

BOMBE :

Le 15 Mai 1940, une bombe est tombée à BEAUFORT. Elle a été localisée à 30 mètres environ au-dessus de la maison de Monsieur MARTIN actuellement, rue Pasteur.


COURRIER :
Monsieur DUPUITS souligne la manière d'écrire des soldats qui ne pouvaient indiquer l'endroit où ils étaient situés. Ils devaient simplement indiquer sur leur lettre : quelque part en France. II y avait sur leurs lettre cachet spécial "Poste aux armées avec un code.

ARRIVES DES S.S. :

On se souvient que les S.S. sont arrivés le jeudi 16 Décembre 1943 à 11 heures du matin. Personne n'était prévenu. Ils ont arrêté 19 personnes, 4 ou 5 seulement ont été libérées. Ils sont partis le samedi après midi à LOOS. Les Allemands fouillaient et

ramassaient l'argent.
Souvenir d'un citoyen de BEAUFORT

Déclaration de guerre avec l'ALLEMAGNE.

1939"LA DROLE DE GUERRE"

COMMUNIQUE "Rien à signaler"

Le 10 Mai, les allemands attaquèrent là où on les attendait le moins, poussant devant eux des milliers d'évacués belges et hollandais.
Parmi ces évacués, se mélaient des soldats français et Britaniques de toutes armes qui battaient en retraite.
Il y avait également de mystérieux chariots drapés de couvertures rouges c'était la Sème colonne.
Il y avait une véritable pagaille.

Nous, les beaufortois n'avons pas été déplacés bien loin. Les allemands nous devançaient.
Lorsque nous fûmes revenus à BEAUFORT, le drapeau allemand flottait déjà sur la ferme de Monsieur Arthur DESQUESNES. Les allemands s'y
étaient installés.

Un ordre de réquisitionn fut donné par un officier allemand à la municipalité de BEAUFORT.
Monsieur MARECHAL Emile, adjoint au maire (le maire, Monsieur MAITREPIERRE André était prisonnier) dût réquisitionner 30 hommes du village.

On se rendit sur la place où nous attendait un officier allemand et quelques soldats. On nous dirigea sur la ferme DESQUESNES. L'officier nous expliqua dans un français correct que beaucoup de chevaux allaient arriver.
Ces chevaux étaient pris à l'armée française.

En effet, on vit arriver de très beaux chevaux de courses, il y avait même des mulets.
Beaucoup de ces animaux étaient en mauvais état.
Des équipes furent formées ;
une équipe de 8 hommes pour la boucherie. Le travail consistait à écorcher les chevaux abattus et à découper la viande. Tous les soirs, un camion venait chercher la viande.

deux à trois équipes de fossoyeurs avaient pour mission de faire des fosses afin d'enterrer les cadavres et les abats de
boucherie.
Une centaine de chevaux furent ainsi enterrés dans les prairies de Monsieur MAITREPIERRE situées chemin d'AVESNES et chemin Millechamps.

le reste des hommes étaient destinés aux travaux divers.
Les chevaux en bon état étaient dirigés par des équipes à la gare de FERRIERE LA GRANDE. Ils étaient parqués dans des wagons pour une destination inconnue, sans doute vers l'Allemagne.
Les plus malheureux étaient les fermiers, les prairies étaient dévastées, les granges et les greniers vidés, le foin, la paille, l'avoine, tout était bon.
Le salaire était de 20 mark pour ceux qui mangeaient et de 30 mark pour ceux qui n'y mangeaient pas.

L'alimentation n'était pas bonne- pomme de terre

topinambour
orge perlée
soupe d'orties blanches
pruneaux
marmelade de tous fruits

Le pain était très dur, une scie était presque nécessaire

pour le couper.
Au bout de quinze jours, un officier nous a annoncé la fin de la réquisition et que nous pouvions reprendre nos occupations habituellles, seul 5 ou 6 hommes restèrent réquisitionnés pour terminer les travaux entrepris.

LA RESISTANCE:

Emile DEBIEVRE était un résistant.

AVIATEURS CANADIENS:

Cinq aviateurs canadiens ont été cachés dans le presbytère.

SURVEILLANCE DES POTEAUX:

Il y a eu aussi, du ler janvier 1942 jusqu'à la fin de la guerre, des gens qui surveillaient les pylônes électriques. Ils avaient même construit des "baraques", les pylônes servaient d'ossature. Un poële y était même parfois installé pour se chauffer.

LE TELEPHONE:
Trois personnes avaient le téléphone - le n°1 chez Mr CARTON
le chez Mr BOURLARD
le n°3 chez Mr MARECHAL
Il existait une cabine téléphonique chez Mr Marcel LEROY, sur la place transferée ensuite au café de la Bascule.

POSTES EMETTEURS:
Au désert, il y avait deux postes émetteurs, et les Allemands ne se sont jamais rendus en ce lieu, trop éloigné sans doute.

GENERAL FRERE:
Il est aussi indiqué que le général FRERE est passé à BEAUFORT durant la guerre.

LES DIFFÉRENTES ZONES:
Monsieur DUPUITS indique qu'une carte interzone serait nécessaire pour faire l'analyse, expliquant qu'en 1940, à l'Armistice, la France a été mutilée, les Allemands ont fait signer un armistice, mais l'Allemagne a divisé la France en plusieurs parties, et BEAUFORT est dans une de ces divisions. Les Allemands se sont emparés de l'Alsace, de la Lorraine, les Italiens étaient en guerre avec les Français, ils se sont emparés de la Savoie. Il a été créé une zone interdite (toutes les frontières de la Belgique, jusque ABBEVILLE). BEAUFORT était situé dans cette zone interdite. D'après des écrits, c'était en vue d'une réunificationn de la Belgique. Il y avait aussi la zone occupée et la zone libre, mais actuellement, les documents officiels passent sous silence la zone interdite et l'annexion de la Savoie est également passée sous silence.

COMPORTEMENT DES ALLEMANDS:
Les Allemands, au début de l'occupation étaient corrects. De septembre à novembre 1940, et de septembre à novembre 1941, Monsieur DUPUITS est allé faire les vendanges dans le midi, et il l'a constaté.

LE RAVITAILLEMENT:
Monsieur DUPUITS donne des précisions sur les cartes de ravitaillement:
-catégorie E : de 00 à 3 ans
-catégorie J1: de 03 à 6 ans
-catégorie J2: de 06 à 12 ans
-catégorie J3: de 12 à 21 ans
-catégorie A : de 21 à 65 ans
-catégorie V : plus de 65 ans
-une carte spéciale: pour travail lourd, et mineur de fond.

Mademoiselle HURIAUX précise qu'elle avait été réquisitionnée en Mairie pour distribuer les cartes de ravitaillement, ainsi que Jean MAUFROY et René AYEZ, instituteurs sans classe.


LES CARTES POUR LES VETEMENTS:
Il existait aussi des cartes pour les vêtements. Celui qui travaillait avait droit à des vêtements, celui qui ne travaillait pas se débrouillait.

GARDES:
Il y a eu quatre gardes à BEAUFORT, dont Albert MAURAGE, Ernest CARNOY et Marcel ROSIER.

DÉFENSE PASSIVE:
La défense passive a été mise en route avec la déclaration de
la guerre. On ne pouvait voir la lumière de l'extérieur. On mettait des rideaux aux fenêtres.

MOYENS DE DEPLACEMENT:
Pour les vélos, il fallait mettre un plaque d'identité et acheter chaque année une plaque différente qui était vendue chez le buraliste.

Le carburant était inexistant:
On a vu des véhicules roulant au gaz de ville.

COMBUSTIBLE:
Il y avait des marchands de charbon au gazogène.

PAPILLONS METALLIQUES:
Pendant des jours et des jours il y a eu des petits papillons métalliques que l'on voyait partout. Par la suite, on apprit que les avions anglais les lançaient pour troubler les radars et les moyens de détection de l'armée allemande.

PERMISSION DE DÉTENTE:
En 1940, les permissions de détente qui étaient en suspens ont toutes été données en même temps.

LA DEBACLE DE 1940:
A la débacle de 1940, le trois quart des troupes est parti avec
les officiers. Les troupes restantes ont été livrées à elles-mêmes.

PERSONNES EVACUEES EN 1940


Lieu Durée en jour Nombres de
personnes
Moyen de déplacement Distance en
km
Albert (Somme) 24 2 à pied 105
Avesnes 2 2 automobile 12
Beaurepaire 29+6 5+6 auto voiture à cheval 25
Cambrai 32 1 automobile 75
Catelet (Aisne) 6 2 à pied 66
Esqueheries 5 2 voiture à cheval 39
Felleries 2 2 automobile 18
Fonsomme 4 6 voiture à cheval 65
Landrecie 3+10 5+4 à pied 36,5
Maroilles 7 4 automobile 25
Petit-Fayt 21+12 3+6 voiture à cheval 25
Taisnière-en-THIERACHE 2+2 3+2 voiture à cheval 25
Moyenne
9
total
55
moyenne
44km

(Mairie-Enquête 1941)
6000 chevaux du Corps français d'Artillerie Coloniale sont parqués à "La Voie du Vau" et "Le Fort" par les Allemands. Les bureaux de l'inspection vétérinaire sont installés chez Mr ECHEVIN et le centre de soins à la ferme DESQUENNES. Beaucoup de ces animaux, trop grièvement blessés, durent être abattus. La cuisine militaire alleest installée à la 3e classe de l'Ecole des Garçons (mai à août) .
Le 15 septembre 1943, l'occupant arrête sous l'inculpation de résistance MM. Jules BAUDUIN, Louis BOSCH, André BROQUET, Gaston BROQUET, Jean DEBEAUMONT, Léopole DUFRESNES, Georges HENNEBERT, Jules RAVAUX et Pierre SOYEZ.
Ceux-ci sont détenus à la prison de LOOS et libérés le 22 janvier 1944. (05)

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