Beaufort 59330

LES "SPOTS''


C'est une coutume qui dérive directement du Moyen-Age. Chacun est pourvu de son surnom qui met en évidence plus souvent un petit travers qu'une qualité de son propriétaire.


LES ENTERREMENTS


Quelqu'un venait-il à mourir ? Chacun faisait de son enterrement une affaire personnelle et avait à coeur d'y participer même s'il avait peu été en relations avec le défunt. Après la cérémonie, le mort était "r'salé", c'est-,â-dire fêté par de copieuses libations (Coutume qu'on ne trouve plus guère qu'en WALLONIE).

Tout le monde se souvient de l'enterrement de ce musicien accompagné en autocar à sa dernière demeure par plus de 40 musiciens jusqu'à une heure avancée. (07)


LES REPAS DE DUCASSES

En avril volaille ou lapinoctobre chou â la saucisse. (03)


LES LUNDIS DE DUCASSES

Travaille qui veut, ces lundis étaient sacrés chez les ouvriers en ces périodes sans congés payés. On pouvait bien

se mettre en route pour l'usine, on s'arrêtait finalement dans un des nombreux estaminets du village où la journée se passait en parties de cartes ou de quilles. (050)

LES "RIM-RAM"

Ou "bouts rimés", qui étaient prétexte à mettre en vers les petits défauts des villageois. Tous se connaissaient et l'on se connaissait bien : ces vers faisaient donc bien rire même les intéressés. Leur crudité ne nous permet de citer que cet extrait :

"Jusqu'à Henriette BEDOREZ elle ya'sté, qui dit l'curé. Elles s'tinnent coiffées à l'Ramponneau, qui dit CarniauP «
'à la suite d'un bal donné par les troupes d'occupation après la guerre de 1815). (010)

LA TAILLE:

C'était une planchette qu'on encochait pour marquer les pains qu'on achetait à crédit (Monsieur GUERIN et son cheval blanc j'usqu'en 1914). (020)

LES FOURS A PAIN:

En 1880, un quart des maisons possédait un four qui permettait de cuire des fournées de 8 pains de 5 kg chacun.(cadastre de 1845).