Beaufort 59330


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Si le village ne semble avoir maintenant qu'une vocation essentiellement agricole, il n'en a pas toujours été ainsi.

A l'époque romaine, des ferrières furent exploitées. En 1802, on extrayait de deux carrières du calcaire bleu à moellons et du sable du lieu-dit "La Sablonnière", Chemin de DAMOUSIES, à ROPSIES.


Ces carrières de pierre étaient situées, l'une en face du Château (le trou Durand), l'autre le long de la R.N.2 (Hardonfosse) et une troisième à l'entrée de MARLIERE, exploitée par C. Auguste LEMAIRE en 1845 (Mare Monnier).


Une seule carrière est mentionnée en 1827. Si ces souvenirs ont été conservés comme tels, les mines de fer ont complètement disparu.


Cependant, en décembre 1835, M. DUMONT, possesseur d'un haut-fourneau à FERRIERE-LA-GRANDE, installe deux lavoirs à minerai, fonctionnant à bras (La Prée, dernière prairie à l' intersection de la R.N.2 et du ruisseau) pour laver du minerai extrait dans la commune. (28-S-6043)


En 1840, les Hauts-Fourneaux du Nord (Société Hamoir) extraient du minerai au Grand-Champ. Le minerai est lavé et transporté par voitures à chevaux suivant trois itinéraires :


1) ROPSIES - Le Chéneau - RN 2 (28-0-57-79)
2) ROPSIES - Le Chêneau - Grand Rue - RN 2
3) ROPSIES - Le Chéneau - Grand Rue - RN 2 (par la rue PASTEUR)

Jean-Batiste LECLERCQ exploite aussi du minerai dans une de ses prairies (N° 160, Matrice du Cadastre de 1845) à partir de 1856. (28-S-8370)


En 1887, une mine est exploitée dans une prairie de M. RICHE (peut-être derrière la chapelle Lacourte).

D'autres sources nous ont indiqué : le dessus de l'église et la Garenne ainsi que le chemin de Fontaine (lavoir). Toutes ont été exploitées en galeries. (01)

Pourquoi tant de mines ?
C'est que notre minerai était le plus riche de la région 29,12 % de fer (analyse d'un échantillon effectuée en 1911 par les Forges de la Providence qui l'a utilisé entre 1848 et 1870), (Le Cylindre)

Un relevé des industries, effectué en 1873, cite encoredeux brasseries - deux briqueteries (à ROPSIES) - un four à chaux (Sur le Boispâture le Caufour du Brun)

une tannerie -- deux fabriques de chicorée (dont une chez M. DAUX au Violon) - trois forges de maréchal - un moulin mû par un cheval pour moudre l'épeautre et, le scourgeon (à l'emplacement du parking de l'Auberge de l'Ermitage).(05 et 5)


Nous y ajouterons une fabrique de carreaux en faïence (démolie en 1858) DELAVALLEE-ABRAHAM à l'Hermitage - Section D-383 P. ancien cadastre) ; un autre four à carreaux (Paul Emile MAUFROID - Les Quatre Chemins de Fontaine - N° 3

- ancien cadastre) en 1847, une distillerie d'alcool de
betterave (RENAUX-COUVREUR, jusqu'en 1904, ferme de la Tour)
un fabriquant de pompes en bois (DURRIEUX) un abattoir (DUBRAY
puis VIRLOT) ; un atelier de limeur (DUFRASNE, en 1883) une
laiterie (Société Anonyme de laiterie, en 1888-1889, au Court-Tournant).

La fabrication des balais et la vannerie (3 oseraies en 1845 : au village et à la Haute Borne) étaient les spécialités de ROPSIES.



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